Sur les treize villes analysées, huit ont vu le nombre de bénéficiaires de l'aide sociale augmenter: Berne, Bienne, Lausanne, Lucerne, Schaffhouse, Schlieren (ZH), Winterthour et Zoug. A Zurich, les chiffres sont restés stables tandis qu'à Bâle, St-Gall, Uster (ZH) et Wädenswil (ZH) ils ont diminué, selon un rapport de l'Initiative des villes publié mardi.
En conséquence, "la part de la population qui dépend de l'aide sociale a légèrement augmenté dans la plupart des villes, toutefois dans une mesure moindre que le nombre de cas puisque beaucoup de villes signalent en même temps une croissance de leur population", souligne le rapport. Qui rappelle également, que les taux varient très fortement d'une ville à l'autre.
Il se situe à 10,9% à Bienne ou 9,9% à Lausanne alors qu'il n'est que de 1,3% à Uster et de 1,7% à Zoug. Ces écarts s'expliquent principalement par la taille, la situation, le marché du logement et les conditions économiques propres à chaque ville.
Jeunes particulièrement touchés
Les statistiques montrent également que parmi les personnes ayant recours à l'aide sociale, les enfants et les jeunes sont fortement représentés: 26 à 35% des bénéficiaires ont moins de 18 ans.
Pour éviter que la pauvreté des parents se transmette à leur progéniture, les villes ont développé différentes mesures visant les enfants avant même leur entrée à l'école. Il s'agit par exemple de visites à domicile ou de programmes d'apprentissage et d'encouragement pour des familles socialement défavorisées.
ats/vkiss