Les anges gardiens ont mieux veillé sur les motocyclistes, puisque les 28 morts à déplorer représentent 13% de moins qu'en 2010 et sont même 18% en deçà de la moyenne 2006-2010, selon les données de l'OFROU. Le nombre de blessés graves s'est tassé de 1% par rapport à cette moyenne.
L'évolution est par contre inverse pour les passagers de voiture où les décès ont progressé de 12% et les blessés graves sont en recul de 23% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
Inattention comme principale cause
L'inattention et la distraction ont occasionné bien plus de blessures graves (545 personnes) que la vitesse (378) ou l'influence de l'alcool (279). Le nombre d'accidents où l'un de ces trois facteurs est en cause est en baisse, notamment pour la vitesse (-31% par rapport à la moyenne pour 2006-2010).
Les autoroutes restent relativement sûres. La part de victimes frappées sur ces voies s'est inscrite à 12% pour les décès et à 8% pour les blessés graves, une proportion à peu près constante par rapport aux années précédentes.
ats/jzim
un bilan salué par le TCS
Le bilan montrant une nouvelle baisse de la mortalité sur la route est salué par le TCS.
Sans aucun doute, les mesures prises au niveau de la technique automobile, des infrastructures et de la formation portent leurs fruits, tout comme l'éducation routière. Il faut aussi constater une amélioration au niveau du comportement des conducteurs, notamment en ce qui concerne l'inattention et la distraction, l'alcool au volant ainsi que la vitesse inadaptée.
Le TCS souligne toutefois que le nombre de blessés graves est une préoccupation majeure, d'autant plus qu'il reste toujours très élevé. Les groupes à risque les plus exposés sont les conducteurs des deux roues et les piétons, dont la sécurité doit être améliorée en priorité.