Publié

Le procès de Carl Hirschmann a débuté à Zurich

Carl Hirschmann est arrivé tout sourire à l'ouverture de son procès. [Walter Bieri]
Carl Hirschmann est arrivé tout sourire à l'ouverture de son procès. - [Walter Bieri]
Le procès de Carl Hirschmann s'est ouvert mercredi devant le Tribunal de district de Zurich. Le jet-setteur zurichois de 31 ans est accusé de contrainte sexuelle, de relations sexuelles avec une fille de 15 ans et de lésions corporelles. Le playboy a nié les accusations de violence.

S'il a admis avoir giflé une de ses compagnes, Carl Hirschmann a rejeté toute forme d'accusation de violence. "Il y a eu des gifles, mais elle m'a aussi frappé. Cela faisait partie d'un amour fou", a-t-il déclaré au tribunal. "Tout ça est un complot", s'est par ailleurs emporté l'héritier d'une fortune de plusieurs centaines de millions de francs.

L'avocat du playboy a indiqué que son client "se défendra résolument contre les reproches injustes" qui lui sont faits. A la demande des femmes qui ont porté plainte, le procès n'est ouvert qu'aux personnes accréditées auprès du tribunal. Le procureur a requis quatre ans de prison contre Carl Hirschmann.

Des regrets

Selon Carl Hirschmann, le père de la jeune fille et le procureur se connaissent. Il a aussi affirmé détenir une photo de la plaignante, datant du lendemain de l'agression présumée, qui montre qu'elle n'était pas blessée. Il réfute tout aussi fermement les accusations de contraintes sexuelles. "Il s'agissait d'un jeu érotique", a-t-il soutenu.

Quant au reproche de relations avec une adolescente, il a affirmé qu'il était convaincu que la jeune fille en question, alors âgée de 15 ans, avait atteint la majorité sexuelle. Tout en réfutant les accusations qui pèsent contre lui, Carl Hirschmann a toutefois montré des regrets. "J'ai été un imbécile complet", a-t-il déclaré. "J'ai blessé ces femmes émotionnellement".

Poursuite des débats jeudi

Selon l'acte d'accusation, le petit-fils du fondateur du groupe de services aériens Jet Aviation aurait forcé des femmes à lui faire des fellations et les aurait frappées. Il aurait eu des relations sexuelles répétées avec une adolescente.

Par ailleurs, il aurait menacé une de ses victimes présumées de télécharger sur internet des vidéos de leurs ébats si elle ne retirait pas sa plainte. Le procureur n'a pas encore communiqué la peine requise. L'audience doit se poursuivre jeudi. A la demande des plaignantes, le procès n'est ouvert qu'aux personnes accréditées auprès du tribunal.

ats/boi

Publié