Le gouvernement donne son avis dans une réponse publiée jeudi à une motion de Felix Gutzwiller (PLR/ZH). Le sénateur y réclame une stratégie énergétique très proche de celle exigée par le National en juin, mais, comme la commission des Etats, il ouvre la porte au nucléaire du futur en réservant l'interdiction d'autorisation générale aux centrales qui sont équipées de réacteurs de la génération actuelle.
"Cela laisserait l'option nucléaire en suspens et créerait un grand flou", critique le Conseil fédéral. Et de se demander ce que serait une nouvelle technologie de réacteurs disponibles et qui la définirait.
Un signal fort
Le gouvernement ne se ferme pas à toute innovation technique, mais il estime que la voie du non-remplacement des centrales nucléaires ne devrait d'ici là prêter à aucun malentendu. Selon lui, la décision de renoncer au nucléaire est un signal fort au marché et aux investisseurs dans le domaine des technologies énergétiques innovatrices.
Ces derniers obtiennent une garantie pour la planification de nouvelles installations de production. Ces conditions sont essentielles pour réussir une restructuration durable du système énergétique, estime le gouvernement.
ats/pym