Le Tribunal fédéral a uniquement retenu l'effet suspensif concernant le gabarit du tunnel de Champel, une décision qui s'explique par l'importance du chantier. S'il devait être commencé, corriger le tir deviendrait compliqué et onéreux, selon la haute cour à Lausanne.
Ce recours portait sur les possibles nuisances en terme de bruit et vibrations pour les résidents du quartier. Le recourant exige que le tunnel ait un gabarit supérieur à celui prévu, afin de laisser la possibilité d'y installer une éventuelle meilleure protection contre le bruit et les vibrations.
Surcoût de 15 millions
Pour l'instant, les plans prévus par le Département des constructions et technologies de l'information (DCTI) ne permettent pas d'y installer une dalle flottante suffisamment grande comme le désirerait l'opposant.
Selon son avocat, Me François Bellanger, contacté par la TSR, le surcoût d'un tunnel aux nouvelles dimension serait de 15 millions de francs. De son côté, l'Etat chiffre les retards du chantier à 30 millions de francs par an.
Si le chantier du tunnel de Champel ne peut toujours pas commencer, l'Etat a toutefois la possibilité de mettre en route le reste des travaux, au risque de les voir interrompus par la validation d'un recours.
Joël Boissard/mre