La situation à bord des trains en matière de sécurité ne s'est pas foncièrement détériorée ces dernières années, ont relevé jeudi les CFF. Les passagers se sentent en sécurité. Certains passagers sont toutefois plus souvent enclins à la violence envers la clientèle ou le personnel des trains. Avec leur arme à feu, les agents de la police des transports auront la possibilité de réagir de façon proportionnée en cas d'escalade et de protéger ainsi les voyageurs, le personnel et eux-mêmes.
Légitime défense
En outre, équiper la police des transports d'armes à feu facilite les engagements conjoints avec d'autres corps de police. Le corps des gardes-frontière, la sécurité militaire et les polices cantonales sont d'ores et déjà armés lorsqu'ils patrouillent à bord des trains CFF. La police des transports portera l'arme de façon couverte et ne s'en servira qu'en cas de légitime défense ou d'assistance à la légitime défense, lorsqu'il n'existe aucun autre moyen d'éviter un danger concret pour la clientèle des CFF, pour le personnel ou pour les membres de la police des transports.
Un ordre de service complet est en cours d'élaboration; il régira les modalités d'utilisation des armes à feu. Les membres de la police des transports CFF sont formés de la même manière que les membres des polices cantonales et disposent du même certificat fédéral de capacité. Même s'ils ont déjà accompli une formation de tir auprès d'une école de police reconnue, les agents ne seront équipés d'une arme à feu que s'ils passent avec succès, en sus, une formation de base théorique et pratique et un examen d'aptitude conformes aux directives de l'Institut suisse de police.
ap/cab