Pas de trace des voleurs d'or de La Chaux-de-Fonds

Les intenses recherches menées jeudi à la suite d'un brigandage à l'entreprise Cendror à La Chaux-de-Fonds n'ont encore rien donné. La voiture utilisée par les malfrats n'a pas été retrouvée.

"L'enquête se poursuit et pourrait durer longtemps", a déclaré vendredi Pascal Luthi, porte-parole de la police neuchâteloise. Même avec l'aide d'un hélicoptère des forces armées, le break de couleur gris foncé immatriculé en France n'a pas été retrouvée. C'était à bord de ce véhicule que les malfrats avaient pris la fuite hier. Les polices de France et les gardes-frontière ont également été sollicités.

Armes de poing

Selon le témoignage des employés de Cendror séquestrés, les braqueurs étaient en possession d'armes de poing et donnaient l'impression d'être organisés et déterminés, a ajouté le porte-parole. Vu la durée de l'opération - de leur arrivée à 4h jusqu'à 7h30, moment où ils ont pu se faire ouvrir le coffre et prendre la fuite -, cela devait être le cas, a-t-il précisé.

Au moins quatre individus masqués ont séquestré le premier employé arrivé sur place, avant de retenir par la suite systématiquement une dizaine de collaborateurs pendant plusieurs heures. Les employés auraient été menacés par des armes. Une personne a dû être hospitalisée durant la matinée de jeudi après avoir été frappée et légèrement blessée.

Alertée à 7h38 par un employé sur place, la police avait déployé un important dispositif, engageant plus de 60 agents.

Pas d'agent de sécurité

Confirmant une information de différents médias, Pascal Luthi a reconnu que l'entreprise n'avait pas d'agent de sécurité. Selon lui, à ce stade de l'enquête, il est "trop tôt" pour parler d'une éventuelle lacune de la part de Cendror.

Une enquête a été ouverte par le procureur. L'entreprise Cendror Récupération SA est active dans le recyclage de métaux précieux et possède une fonderie.

agences/tsr/eai