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Sandrine Salerno réfute les accusations de copinage

Sandrine Salerno réfute les accusations de copinage. [Salvatore Di Nolfi]
Sandrine Salerno réfute les accusations de copinage. - [Salvatore Di Nolfi]
La magistrate de la Ville de Genève Sandrine Salerno répond dans "Le Matin dimanche" aux accusations concernant la gestion de son département. La socialiste estime que les attaques dont elle fait l'objet sont en fait dirigées contre son parti en vue des élections fédérales.

"En s'en prenant à moi, qui suis une figure de proue du PS, c'est au Parti socialiste qu'on s'en prend pour le discréditer", estime Sandrine Salerno dans le quotidien orange.

Concernant l'engagement de Boris Drahusak, directeur des ressources humaines de la Ville de Genève, dans son département, la socialiste affirme que cette décision "est le fait de l'exécutif dans son ensemble et non le mien". Sandrine Salerno réfute aussi le copinage en précisant qu'elle n'est "plus une proche" du candidat malheureux des Verts  à l'exécutif municipal.

La socialiste conteste aussi les accusations concernant l'indemnité de départ prévue pour Boris Drahusak, qui quittera  l'administration municipale le 30 novembre prochain. Ce procédé n'est "pas une exception" puisqu'il est prévu dans les statuts de la Ville. Et Sandrine Salerno précise que ce n'est pas elle qui a signé et négocié la convention concernant son chef des ressources humaines.

Par ailleurs, le collaborateur en question ayant récemment retrouvé un emploi, il a fait savoir il y a environ une semaine qu'il renonçait à l'indemnité à laquelle le Statut du personnel lui donnait droit. Selon "Le Matin", l'indemnité prévue dans le contrat de travail était de dix mois de salaire.

cab

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