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Négociations en vue d'un accord de libre-échange

Johann Schneider-Amman est-il le maillon faible du Conseil fédéral? [Peter Schneider]
Johann Schneider-Amman se trouve au Brésil pour trois jours, en compagnie de représentants de l'économie. - [Peter Schneider]
Le ministre de l'Economie Johann Schneider-Ammann a proposé jeudi à son homologue brésilien d'entamer des négociations exploratoires en vue d'un accord de libre-échange. Tous deux s'accordent à dire que des complémentarités existent entre la Suisse et le Brésil.

Auparavant, le Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay et Venezuela en phase d'adhésion) doit toutefois parvenir à une base commune, de même que l'AELE (Association européenne de libre-échange dont la Suisse est membre), a déclaré jeudi le conseiller fédéral à l'issue de sa rencontre avec Fernando Pimentel à Brasilia.

Baisser les taxes

De son côté, le président de la Fédération horlogère Jean-Daniel Pasche a remis à Fernando Pimentel un mémorandum réclamant une baisse des taxes sur les montres suisses. Droits de douane et taxes locales majorent celles-ci de quelque 46%.

Les taxes pourraient diminuer dans le futur, a répondu le ministre brésilien qui porte une montre helvétique. Ce dernier n'a cependant pas avancé de calendrier.

Johann Schneider-Ammann est en visite trois jours au Brésil, géant latino-américain en plein essor. Il se trouve à la tête d'une délégation d'une vingtaine de représentants de l'économie suisse ainsi que de deux conseillers d'Etat.

ats/pima

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Echange de stagiaires entre la Suisse et le Brésil

Johann Schneider-Ammann a d'ors et déjà signé jeudi un accord prévoyant l'échange de stagiaires entre la Suisse et le Brésil. De jeunes Helvètes pourront s'envoler vers le géant latino-américain pour y effectuer un stage en entreprise dans leur domaine professionnel. A l'inverse, de jeunes Brésiliens auront la possibilité de venir découvrir la Suisse.

Adieu les longues procédures administratives ennuyeuses pour obtenir une autorisation de travail. Celles-ci devraient être facilitées. Seules conditions: avoir achevé une formation professionnelle (de deux ans au minimum) et être âgé d'au maximum 35 ans.

Le texte a été signé par le conseiller fédéral Johann SchneiderAmmann et le ministre brésilien des Affaires étrangères Antonio Patriota, dans la capitale Brasilia. La Suisse a déjà conclu de tels accords avec plus de trente pays en vue de permettre à des jeunes de parfaire leurs compétences professionnelles et linguistiques.