La majeure partie - 300 millions de dollars - appartient à l'aîné, Alaa Moubarak, et le reste à son cadet Gamal, autrefois considéré comme le successeur potentiel de son père, a déclaré lundi Assem el-Gohari, ministre adjoint de la Justice en charge de l'Autorité des gains illicites.
Les fils Moubarak, en détention dans une prison du Caire, sont actuellement jugés, ainsi que leur père, sous diverses inculpations comprenant la corruption. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a déclaré mercredi vouloir développer rapidement l'entraide judiciaire avec la Tunisie et l'Egypte pour restituer les fonds des ex-présidents Ben Ali et Moubarak, chassés du pouvoir en début d'année.
"La Suisse est la septième place financière dans le monde. Elle est la première pour la restitution des fonds volés par des dictateurs", avait alors affirmé le chef de la Direction du droit international public (DDIP), Valentin Zellweger, devant le Club suisse de la presse à Genève.
Berne a bloqué depuis le début de l'année pour 410 millions de francs de fonds égyptiens, 60 millions d'avoirs tunisiens, 650 millions de fonds libyens et 45 millions originaires de Syrie.
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