Le tourisme suisse a souffert de janvier à août

De janvier à août de cette année, les hôteliers suisses ont enregistré 1,7% de nuitées en moins par rapport à la même période de 2010, surtout en raison de la cherté du franc, écrit lundi lors d'une conférence de presse à Zurich.

Alors que le nombre d'hôtes suisses est resté le même, les touristes étrangers ont moins voyagé (baisse de 2,8%). Durant les moins de juin à août (Lire: Hôtellerie), l'exercice a été particulièrement délicat, avec une baisse de 2,7%. Un touriste britannique sur dix n'est pas revenu en Suisse (baisse de 10,3%).

La tendance est identique pour les visiteurs de la zone euro (-9,1%). Pour ces voyageurs, la Suisse s'est révélée être une destination extrêmement coûteuse. En revanche, les visiteurs provenant du Brésil, de Russie, d'Inde et de Chine ont été plus nombreux. La hausse est particulièrement marquée pour les Chinois (+52,7%).

Ce sont essentiellement les régions de montagne qui ont souffert du franc fort. les Grisons ont connu une baisse de 6,9% de nuitées, tout comme le Valais (-4,7%). Dans les zones urbaines en revanche, comme Zurich (+4,1%) et Berne (+2,9%), une hausse a été constatée, essentiellement en raison du tourisme d'affaires.

ats/pbug

HOTELLERIESUISSE DEMANDE LA SUPPRESSION TEMPORAIRE DE LA TVA

Hotelleriesuisse demande un 2e paquet de dispositions incluant une suppression temporaire de la TVA sur l'hébergement.

Le plan adopté lors de la session d'automne du Parlement n'a que "peu d'effets" et il ne sera efficace, "si tant est qu'il le soit, qu'à moyen et long terme", constate l'association suisse des hôtelier lundi dans un communiqué.

Hotelleriesuisse relance l'idée d'agir au niveau de la TVA. L'association demande que la taxe sur l'hébergement soit supprimée pendant une année.

Cette mesure atténuerait les conséquences du franc fort pour les touristes étrangers et inciterait les Suisses à ne pas passer leurs vacances dans un autre pays, argumente-t-elle.

Le Conseil des Etats comme le National avaient écarté l'idée de réduire la TVA. Tant les propositions réclamant un taux usuel à 7,5% (au lieu de 8%) ou un taux réduit de 2,5% pour l'hôtellerie, la restauration ou les remontées mécaniques ont été refusées.