Les mesures proposées sont classées dans six domaines. Il s'agit de l'agencement des centrales, du management en situation de crise, de la surveillance, de la protection contre les rayonnements, de la culture de la sécurité et de la circulation de l'information.
Treize des 37 points ont déjà été analysés, entraînant pour certains des mesures. Ainsi, les cinq centrales helvétiques ont été adaptées pour résister à des crues d'ampleur exceptionnelles. Elles doivent en outre démontrer d'ici mars 2012 qu'elles peuvent résister à un tremblement de terre combiné à la rupture d'un barrage.
Douze autres points doivent être passés sous la loupe par un groupe d'experts. Il s'agira de déterminer si des mesures doivent être prises au niveau législatif ou organisationnel pour garantir la sécurité en cas de situation de crise.
La communication sous la loupe
Le groupe de travail doit notamment se pencher sur les moyens de communication, l'information de la population ou les questions d'évacuation. Toutes les mesures découlant de l'examen des 37 critères présentés lundi seront prises avant 2015.
Pour son analyse, l'IFSN s'est basée sur un rapport détaillant le déroulement de la catastrophe de Fukushima. Le comportement humain, et les aspects techniques et organisationnels y sont abordés. On y apprend notamment que certains contrôles de sécurité ont été falsifiés. Des manquements ont aussi été constatés au niveau du refroidissement du combustible.
ats/pbug