Réunies au sein du Conseil régional du district de Nyon, les communes ont signé une résolution dans laquelle elles se disent "profondément choquées de la fermeture du site". Elles demandent à la direction de Novartis de reconsidérer sa décision de fermer le site, qui emploie près de 700 personnes.
"Le Conseil régional rappelle que la préservation des emplois dans le secteur secondaire est essentielle à l'équilibre du district. Il confirme sa volonté de soutenir les actions qui sont entreprises pour favoriser le dialogue et la recherche de solutions", conclut le texte.
Tous les échelons politiques mobilisés
Plus de 250 employés de Novartis ont défilé en début d'après-midi depuis le site industriel jusqu'au centre-ville de Nyon. Ils ont rencontré les représentants des autorités communales de la région.
La lutte pour le maintien du site de production de Nyon-Prangins peut désormais compter sur le soutien de tous les niveaux politiques vaudois.Canton, communes et parlementaires fédéraux sont derrière les employés,relève vendredi le syndicat Unia dans un communiqué.
Nouvelle manifestation le 12 décembre
Les cantons concernés par les plans de restructuration de Novartis s'activent également. Les ministres vaudois Philippe Leuba et Pierre-Yves Maillard et leurs homologues bâlois Christoph Brutschin et Carlo Conti ont rencontré jeudi le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann pour un échange de vue, a indiqué le Département fédéral de l'Economie, sans donner plus de précisions.
En une semaine, plus de 6000 personnes ont déjà signé la pétition lancée par Unia et demandant de mieux protéger les emplois plutôt que de maximiser les profits, se félicite le syndicat. Une manifestation de solidarité aura lieu le 12 novembre à Nyon.
ats/rber