Il y a beaucoup trop d'inconnues au centre, a estimé vendredi soir devant la presse le président du PS Christian Levrat. Le PS attend des partis du centre qu'ils trouvent une forme d'organisation efficace qui lui permette d'avoir un interlocuteur fiable, a expliqué le conseiller national.
L'éviction de la bourgeoise-démocrate Eveline Widmer-Schlumpf n'est pas exclue, mais elle ne figure pas en première ligne des scénarios discutés par le groupe parlementaire, a précisé le Fribourgeois. Le PS envisage aussi le maintien de la PBD au détriment d'un PLR ou de l'UDC.
Le parti a aussi confirmé vendredi son calendrier. Son comité directeur entendra Alain Berset, Pierre-Yves Maillard, Stéphane Rossini et Marina Carobbio le 18 novembre et le groupe parlementaire en fera de même le 25 novembre afin que les autres groupes puissent mener des auditions la première semaine de la session. Une seule chose est assurée, il présentera à l'Assemblé un ticket de plusieurs noms.
Cela tombe bien car le PLR aimerait que les autres partis lui présentent un choix. Réuni lui aussi pour la première fois dans sa nouvelle composition, il a réaffirmé sa volonté de défendre ses deux sièges au gouvernement.
Le PLR constitue le 3e parti le plus fort du pays, il a donc droit à deux sièges comme l'UDC et le PS, le 4e parti (PDC) pouvant prétendre à un siège, a répété devant la presse la cheffe du groupe Gabi Huber. Selon la conseillère nationale uranaise, la concordance et la stabilité sont particulièrement importantes dans la situation actuelle.
Les partis s'observent
Le groupe n'a pas encore discuté de la stratégie en détail. Elle dépendra du positionnement des autres partis "auxquels il ne nous appartient pas de dire quand et qui ils doivent nommer", a expliqué Gabi Huber. Des discussions exigeantes vont venir avec les autres partis.
ats/rber