Le président français avait menacé les paradis fiscaux d'être mis au ban de la communauté internationale et pointé du doigt la Suisse en dénonçant ses "déficiences" dans les efforts pour ne plus être considéré comme un paradis fiscal. (Lire: Evasion fiscale)
"Antigua-et-Barbuda, La Barbade, Botswana, Brunei, Panama, Seychelles, Trinidad-et-Tobago, Uruguay et Vanuatu ne se sont pas dotés d'un cadre juridique adapté à l'échange d'informations fiscales", avait-il affirmé, ajoutant que "la Suisse et le Liechtenstein ne sont pas encore qualifiés".
"Écoutez nous avons été surpris et très mécontents, nous avons cité l'ambassadeur de France à Berne pour lui dire notre mécontentement de cette manière de faire", a révélé la présidente de la Confédération.
"Ce n'est pas amical du tout"
Elle a ensuite ajouté: "Notre réponse c'est de dire "non", la Suisse a maintenant adopté les standards de l'OCDE et nous menons une politique d'argent taxé que nous poursuivons avec beaucoup de constance au travers de la renégociation des accords de double imposition".
"Ce n'est pas amical du tout" a encore déclaré la présidente de la Confédération, visant les propos de Nicolas Sarkozy. "Il a probablement un problème avec nous, je ne sais pas lequel...", a-t-elle conclu.
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