Publié

Novartis: Daniel Rossellat défend sa neutralité

Daniel Rossellat n'est pas candidat au Conseil d'Etat
"Je ne peux pas défiler avec un drapeau d'Unia. Je dois rester neutre pour être crédible", se défend Daniel Rossellat.
Daniel Rossellat veut "rester neutre pour être crédible dans le dossier Novartis". Peu présent ces derniers jours au côté de travailleurs du site de Prangins (VD), le syndic de Nyon (VD) affirme dans un entretien accordé à 24 heures qu'il savait qu'il allait être critiqué "quoiqu'il fasse".

"Si je m'étais mis en première ligne, on m'aurait reproché de me mettre en avant au détriment de mon collègue syndic de Prangins", a déclaré Daniel Rossellat dans une interview diffusée samedi par le quotidien 24 heures.

Une question de crédibilité

"Mon rôle était de travailler au niveau des autorités régionales et en lien avec le Conseil d'Etat. D'emblée il a été décidé que mon collègue Claude Dupertuis représenterait la municipalité de Nyon dans les manifestations publiques locales", poursuit le syndic.

"Je suis responsable du développement économique pour le Conseil régional, je reçois régulièrement des chefs d'entreprise, je ne peux pas défiler avec un drapeau d'Unia. Je dois rester neutre pour être crédible", répond Daniel Rossellat à ceux qui lui reprochent de n'avoir pas pris part à la manifestation populaire de samedi dernier à Nyon.

"Chacun doit jouer sa partition. Certains ont la grosse caisse et font du bruit, d'autres jouent du violon. A mon niveau je pense faire tous les efforts pour maintenir le site, mais dans la discrétion", affirme l'élu nyonnais.

ats/hof

Publié

Unia se félicite des propos de Joe Jimenez

Après la visite surprise de Joe Jimenez, CEO de Novartis, à Nyon et son souhait de garder Prangins ouvert, le syndicat Unia se félicite de l'évolution de la situation.

"A la suite de pressions massives du personnel, du syndicat et des milieux politiques, Novartis est enfin prêt à négocier sérieusement sur des alternatives à ses projets de restructuration à la hache en Suisse".

Selon le syndicat Unia, la grève de la semaine dernière a fait bouger les choses à la tête de Novartis.

Le géant pharmaceutique affiche désormais son intérêt pour un dialogue constructif et axé sur des résultats.

Le syndicat vérifiera que Novartis honore cette promesse.