Les faibles taux d'intérêt et les incertitudes de l'économie font que toujours plus d'argent inonde le marché immobilier, communique l'ASLOCA. Simultanément, la population augmente en raison de la libre circulation des personnes. Cela aboutit à une surchauffe du marché immobilier et à une hausse des prix d'achat et des loyers.
Pour y remédier, les délégués exigent une offensive en faveur du logement d'utilité publique, l'élaboration d'un plan directeur en matière de logement en lien avec l'aménagement du territoire, ainsi qu'une meilleure protection des locataires contre les congés et les augmentations de loyer.
Refus de l'épargne-logement
La Lex Koller doit à nouveau être applicable aux fonds immobiliers cotés en bourse et les banques doivent être tenues de détenir des fonds propres plus conséquents en cas d'importants engagements sur le marché immobilier.
Enfin, la promotion fiscale de l'accession à la propriété doit être stoppée dès lors qu'elle contribue à la surchauffe du marché. A ce titre, il est impératif d'éviter une stimulation supplémentaire du marché par la réintroduction de l'épargne-logement, erronée aux yeux de l'ASLOCA. Le peuple se prononcera sur cet objet le 11 mars 2012.
ats/rber