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Une banque publique-privée de cellules souches

La recherche impliquant les cellules souches embryonnaires est controversée car elle détruit des embryons. [Robert Galbraith]
A Fribourg, on pourra aussi conserver le sang du cordon ombilical à titre privé. - [Robert Galbraith]
La clinique d'obstétrique et de gynécologie du Réseau hospitalier fribourgeois met sur pied une banque "hybride" de conservation des cellules souches - à la fois publique et privée - selon une information de la RSR. C'est une première suisse.

Il s'agit là de l'un des projets de la nouvelle équipe de la maternité de l'hôpital cantonal. Il prévoit qu'une institution publique (comme un hôpital cantonal) abrite une banque de conservation pour les dons - c'est la partie publique - mais également pour soi-même.

En Suisse, la conservation de cellules souches dans les hôpitaux publics concerne uniquement les dons ou la recherche. C'est Genève et Bâle qui se chargent de la cryogénisation. A Fribourg, il sera également possible de faire conserver le sang issu de son cordon ombilical à titre privé, pour soi. Il s'agit là d'une offre qui existe déjà en Suisse, mais uniquement dans l'économie privée.

Utile pour les maladies du sang

Cette matière organique, qui est très riche en cellules souches, permet de traiter certaines maladies du sang, comme la leucémie. Différents projets planchent sur une utilisation de ces cellules souches pour soigner d'autres dysfonctionnements, comme par exemple un infarctus. Mais si la recherche progresse, l'efficacité des cellules souches n'est pas prouvée en dehors des maladies du sang. Des chercheurs affirment même qu'il est plus efficace d'utiliser des cellules de donneurs plutôt que les siennes, qui pourraient déjà porter en elles la maladie.

A Fribourg, la conservation des cellules souches d'une personne pour une durée de vingt ans lui en coûtera 2300 francs. Ce sera possible d'ici 2013.

Muriel Ballaman/oa

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