Le rapport a été rédigé par des experts internes à l'entreprise, la délégation du personnel et Unia, au total une trentaine de personnes. Il affirme que "le site est viable et peut être maintenu", selon le communiqué du syndicat.
Les propositions alternatives qu'il contient permettent d'améliorer les capacités "d'un montant comparable aux mesures d'économies voulues par Novartis", environ 50 millions de francs, selon Unia. Les solutions proposées refusent de jouer les sites de productions les uns contre les autres.
Les mesures prévoient surtout "l'optimisation des lignes de production" et le rapatriement du travail réalisé ailleurs. Interrogé par l'ats sur la nature de ces solutions, Jean Kunz, secrétaire régional d'Unia Vaud n'a pas donné de précisions.
Novartis bouche cousue
Dans son communiqué (indisponible pour l'heure sur le site de l'entreprise, ndlr), Novartis relève que les employés ont accepté les propositions de la représentation des travailleurs. Les détails de celles-ci sont "confidentiels" et les discussions se poursuivent, comme les contacts avec les autorités fédérales et cantonales de Vaud et Bâle-Ville. "On ne peut pas commenter" les affirmations d'Unia, indique le service de presse de l'entreprise.
Savoir du personnel invoqué
Selon Unia, les employés de Novartis ont appelé la direction de Novartis à considérer ces arguments. Il faut tenir compte de l'avis "expérimenté du personnel qui connaît mieux que quiconque le potentiel" de l'usine, écrit le communiqué.
Lundi, le rapport sera présenté à la direction de Novartis Nyon à titre consultatif. Il doit être remis le 16 décembre à la direction générale à Bâle. A partir de cette date, Novartis "étudiera sérieusement toutes les propositions", affirme l'entreprise.
ats/olhor