Les deux projets ont été déposés au FNS entre octobre 2010 et septembre 2011, indique sur son site l'institution nationale d'encouragement de la recherche.
L'un des deux projets incriminés est constitué pour un cinquième de citations non identifiées comme telles, puisées dans cinq textes différents, précise le FNS dans son premier rapport sur le plagiat. Dans le deuxième cas, les citations non identifiées provenaient de trois sources différentes, dont Wikipedia. Elles représentaient presque 12% du plan de recherche.
Les deux plagiaires sont des scientifiques expérimentés, ce qui a été considéré comme un élément aggravant, souligne le Fonds national.
Logiciel de repérage de plagiat
Le FNS utilise un logiciel spécialisé dans le repérage de plagiat depuis octobre 2010. Le programme compare les requêtes déposées avec des textes en ligne et des bases de données de littérature scientifique. Il permet d'analyser en détail les textes qui ont attiré des soupçons.
Entre octobre 2010 et septembre 2011, cinq projets suspects ont été signalés par des experts mandatés pour l'évaluation des requêtes. C'est ainsi qu'ont été découverts les deux plagiats. Dans les trois autres cas, les fautes commises se sont avérées minimes. Il s'agissait par exemple seulement d'imprécisions dans la citation de la source.
En outre, 155 projets sélectionnés au hasard, soit 5% des requêtes soumises dans cette période, ont été passés au crible par le logiciel. Parmi eux, cinq autres requêtes suspectes ont été identifiées. Mais dans tous ces cas, les fautes se sont avérées minimes. Le logiciel s'est avéré utile dans cette phase pilote d'une année, estime le FNS, qui a décidé de poursuivre l'expérience.
ats/cab