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Burkhalter remet les clés de l'Intérieur à Berset

Burkhalter Berset [Alessandro della Valle]
"Bienvenue chez nous. On va aller faire un tour", a lancé Didier Burkhalter à Alain Berset au moment du passage de témoin. - [Alessandro della Valle]
Le passage de témoin aux Départements fédéraux de l'intérieur (DFI) et des affaires étrangères (DFAE) s'est effectué symboliquement vendredi. Didier Burkhalter a remis les clés du DFI à Alain Berset, avant de recevoir celles du DFAE des mains de Micheline Calmy-Rey.

Didier Burkhalter a serré la main du nouveau venu Alain Berset, avant de lui lancer: "Bienvenue chez nous. On va aller faire un tour". Puis le socialiste a salué personnellement et sobrement les directeurs d'offices et hauts cadres du DFI qui étaient réunis, mais il s'est refusé à faire toute déclaration devant les médias.

Didier Burkhalter s'est ensuite rendu au DFAE, où Micheline Calmy-Rey lui a souhaité la bienvenue en lui faisant la bise. "Il n'y a pas de remise de clés, car il n'y a tout simplement pas de clés", a-t-elle lancé en riant. La présidente de la Confédération a dit à son successeur qu'elle est très heureuse qu'il puisse reprendre le département, car il a toujours montré un grand intérêt pour les affaires étrangères.

"La diplomatie par la science"

Elle lui a souhaité bien du plaisir et bien des satisfactions, telles qu'elle en a connu elle-même durant ses neuf ans à ce poste. "Je me réjouis de contribuer au positionnement de la Suisse dans le monde et à la défense de ses intérêts, notamment sa prospérité et sa sécurité", a enchaîné Didier Burkhalter.

Le futur ministre des Affaires étrangères a aussi assuré qu'il s'engagera pour les droits de l'homme et les valeurs de la Suisse. Il a également rappelé son intérêt particulier pour "la diplomatie par la science". Le libéral-radical s'est ensuite fait présenter les cadres du DFAE. Didier Burkhalter et Alain Berset prendront officiellement leurs nouvelles fonctions le 1er janvier.

ats/hof

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Une future présidente "collégiale"

Avant d'entamer son année de présidence, Eveline Widmer-Schlumpf met en avant la collégialité.

"Les priorités de mon année présidentielle se confondent avec celles du Conseil fédéral. Nous sommes un collège et nous nous occupons de tous les dossiers", souligne la ministre des Finances dans un entretien publié vendredi par "24 Heures" et la "Tribune de Genève".

Elle rappelle qu'en vue du vote sur l'extension de la libre circulation des personnes en 2009, tous les conseillers fédéraux s'étaient impliqués, en particulier Micheline Calmy-Rey, Doris Leuthard et elle-même. "C'est ce modèle que j'aimerais promouvoir. Dans les faits, il y a de moins en moins de dossiers qui ne concernent qu'un seul département. Tout est devenu beaucoup plus interdépendant".

Eveline Widmer-Schlumpf éclaire quelque peu le choix qui a été fait lors de la dernière répartition des départements. Didier Burkhalter a quitté le département de l'intérieur pour prendre la succession de Micheline Calmy-Rey à la tête des affaires étrangères: "depuis qu'il est au Conseil fédéral, il s'est toujours fortement impliqué dans les discussions de politique internationale".

"Ces choses ne sont pas connues du public. Mais, dans ce contexte, le choix de Didier Burkhalter était une évidence".