Depuis le 11 décembre, date de la mise en service de ce nouveau réseau, la circulation en ville de Genève est très difficile et les transbordements se révèlent peu pratiques.
Des accidents et une panne, qui n'ont toutefois pas de rapport avec le nouveau réseau, ont contribué à ce que certains qualifient de chaos.
Une qualité pas à la hauteur
Les Transports publics genevois (TPG) et le canton reconnaissent vendredi dans un communiqué avoir rencontré des difficultés: "la qualité de service offerte lors des premiers jours d'exploitation du nouveau réseau n'a pas été à la hauteur des attentes légitimes des clients".
Les TPG précisent avoir déjà rectifié le tir avec des mesures immédiates. Les feux de circulation ont ainsi été réglés différemment. Des arrêts ont été déplacés pour ne plus gêner le trafic. Et la police a distribué une centaine d'amendes aux automobilistes qui perturbaient le mouvement des véhicules TPG. D'autres mesures plus importantes à moyen et long terme sont à l'étude.
De nombreuses critiques
Mais l'Association des usagers des TPG aimerait des changements beaucoup plus radicaux. Elle a demandé vendredi aux autorités de revenir à l'ancien réseau de trams. Selon elle, le système actuel, avec ses lignes autonomes, conduit à une gabegie sans nom au centre-ville et complique la vie des passagers. Le PDC a aussi saisi la balle au bond et va demander au Grand Conseil la gratuité des TPG jusqu'à fin janvier.
Mais Roland Bonzon, directeur de la régie publique, précise dans un entretien publié sur le site internet de la "Tribune de Genève" qu'"une gratuité totale serait suicidaire pour les TPG". Mais une réflexion est menée pour faire un geste en faveur des usagers fâchés, précise-t-il.
ats/boi