A l'issue de sa première conférence de presse comme chef de la diplomatie, le libéral-radical qui pourra compter sur Yves Rossier comme secrétaire d'Etat (lire: Affaires étrangères ) a livré mercredi une "esquisse de stratégie" européenne.
Au lieu d'aborder de front les dossiers en suspens, il s'agirait d'obtenir une percée sur celui de l'électricité et de l'énergie pour voir si un éventuel accord peut servir de précédent pour débloquer d'autres domaines.
Une approche unifiée et coordonnée impliquerait une sorte de feuille de route, soit au moins une déclaration d'intention sur les autres éléments à discuter avec l'Union européenne, et ce dans un paquet équilibré, a annoncé le ministre des affaires étrangères.
Le gouvernement devra confirmer
Ce n'est toutefois qu'une esquisse de stratégie que le gouvernement devra confirmer, a-t-il ajouté. Alors que Berne souhaite un nouveau paquet général d'accords, les Vingt-Sept tiennent à régler d'abord les questions institutionnelles.
Bruxelles veut notamment une reprise automatique du droit communautaire, assortie de la création d'une autorité chargée d'en surveiller l'application. Une solution toujours combattue par le Conseil fédéral qui veut avoir son mot à dire.
Interrogé sur l'éventuelle poursuite de la politique de neutralité active chère à Micheline Calmy-Rey, le nouveau patron des affaires étrangères a encore estimé qu'il fallait travailler à une politique de la Suisse et non d'une personne.
Selon lui, neutralité, universalité, état de droit, solidarité et responsabilité du pays à l'égard de la communauté internationale sont les principes les plus importants.
ats/jzim