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Une pétition pour sauver le site de Cressier

Les banques créancières de Pétroplus ont gelé un milliard de francs de crédits. [Peter Klaunzer]
Les pétitionnaires demandent à ce que le canton et la Confédération s'engagent pour le maintien des emplois sur le site de Cressier. - [Peter Klaunzer]
Le syndicat Unia veut maintenir la pression sur les autorités fédérales et les banques afin qu'elles contribuent activement à éviter la faillite de Petroplus. A cet effet, il a mis en ligne vendredi une pétition en faveur de la raffinerie de Cressier (NE).

"A ce jour, les discussions en vue d'une solution pour la pérennité de la raffinerie Petroplus de Cressier sont hélas encore restées sans solutions concrètes", déplore le syndicat dans un communiqué de presse.

Les pétitionnaires demandent l'intervention personnelle du conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann, comme l'ont fait les autres ministres européens de l'économie. Selon eux, le canton et la Confédération doivent s'engager pour le maintien des emplois et pour obtenir des garanties pour le paiement des salaires des mois à venir.

Introduire une taxe

Ils souhaitent aussi l'introduction d'une taxe européenne sur les produits finis émanant de pays ne respectant pas les normes environnementales et de sécurité. Les produits raffinés en Europe respectent des normes strictes en matière d'environnement et de sécurité, ce qui les rend moins concurrentiels.

En proie à de graves difficultés financières, le groupe zougois Petroplus a annoncé mercredi soir un accord temporaire avec les banques qui lui accordent des facilités de crédit. Il lui permet de poursuivre en partie les activités sur ses sites de Coryton (Angleterre) et Ingolstadt (Allemagne).

L'avenir des sites de Cressier, Petit-Couronne (France) et Anvers (Belgique) n'a en revanche pas été évoqué. L'usine neuchâteloise, qui compte 260 employés, sera arrêtée la semaine prochaine.

ats/pima

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