Le référendum était soutenu par de larges cercles des milieu médicaux et de soignants, notamment la Fédération des médecins suisse (FMH).
Selon le comité référendaire, le principe des soins intégrés mérite d'être soutenu et nombreux sont les médecins généralistes qui travaillent spontanément en réseau.
Cependant, les conditions de mise en oeuvre du projet de loi ne convainquent pas. D'une part, le projet entend restreindre le libre choix du médecin et faire payer davantage les patientes et les patients qui souhaitent continuer à avoir le choix.
Et d'autre part, avec la coresponsabilité budgétaire obligatoire, les critères économiques risquent d'avoir un impact négatif sur les traitements.
Clair rejet
Après que la Chambre médicale a confirmé en automne dernier le rejet clair des membres de la FMH invités à s'exprimer lors d'une votation générale interne, plusieurs organisations de médecins, rejointes par le Syndicat des services publics (SSP), se sont organisées en comités référendaires.
Cet effort a porté ses fruits: grâce aux 132'837 signatures récoltées, le référendum pourra avoir lieu. Le peuple se prononcera cette année. La date exacte sera fixée par le Conseil fédéral.
agences/pym