Simonetta Sommaruga s'est déclarée "bouleversée" par le sort de l'enfant mais lui a dit que l'affaire n'était pas de son ressort, lors d'une rencontre avec l'ambassadeur italien Giuseppe Deodato. La ministre a expliqué à l'ambassadeur qu'il s'agit d'une procédure locale et qu'il faut respecter la séparation des pouvoirs, a indiqué samedi Christine Stähli, porte-parole du Département fédéral de justice et police (DFJP), confirmant une information parue dans "24 Heures" et la "Tribune de Genève".
Elle lui a assuré que cette affaire était traitée avec la même attention en Suisse qu'en Italie. Simonetta Sommaruga et Giuseppe Deodato, qui a sollicité cet entretien, "espèrent une bonne solution pour toutes les parties impliquées".
La famille veut une enquête italienne
La famille du petit Luca a récemment demandé le dessaisissement du procureur valaisan Nicolas Dubuis. Elle veut obtenir l'ouverture d'une enquête officielle en Italie afin de faire la lumière sur cet événement.
En octobre dernier (lire: Affaire Luca), la famille a obtenu du Tribunal fédéral qu'un nouveau psychologue soit désigné pour interpréter un dessin du petit frère de Luca. En avril 2005, l'enfant avait réalisé un dessin dans son école en Italie. Il montrait Luca en train de se faire battre par d'autres garçons et contredit la version des autorités valaisannes, qui ont classé l'affaire et imputé l'agression au chien de la famille. Le ministère public du canton du Valais a convoqué une conférence de presse jeudi prochain sur l'affaire Luca.
ats/pbu