"Je ne vais pas interdire à Mark Muller de rentrer après minuit", déclare le président du Conseil d'Etat genevois en interview dans le Matin Dimanche. Il s'exprimait sur l'affaire Mark Muller qui secoue la Cité de Calvin, tout en niant l'amalgame qui pourrait être fait avec les autres problèmes rencontrés par le Conseil d'Etat, avec la police et le réseau TPG critiqué. "On mélange trois problématiques", dit-il.
Pour l'heure, le gouvernement a pris acte de la version des faits du chef du Département des constructions et des technologies de l'information (DCTI) et attend les conclusions de la justice. Les six autres ministres lui ont toutefois précisé qu'ils ne pouvaient "continuer à serrer les rangs que si ce qu'il nous racontait était vrai." Et si l'enquête l'accable, ils ne pourront exiger sa démission mais lui retirer des dossiers, indique Pierre-François Unger.
Cette affaire tombe au mauvais moment pour le Conseil d'Etat genevois, qui doit faire face aux problèmes des transports publics et de la police. Son président relève que "tout arrive en même temps" sans liens entre les événements. "Mais il n'y a pas de crise au sein du gouvernement ou de problème de personnes", analyse-t-il. S'il n'envisage pas de rocades au sein des départements, Pierre-François Unger estime cependant qu'il "faudra voir si l'on ne peut pas mieux s'épauler".
pbug, avec l'ats