Une enquête a été ouverte par la police pour déterminer la cause de la mort. Il s'agit d'un jeune adulte, a indiqué lundi Patrick Pulh, le porte-parole de la police genevoise, qui confirmait une information diffusée par plusieurs médias sur leur site Internet. Patrick Pulh n'a pas voulu dire si le malheureux était sous l'emprise de drogue ou d'alcool lorsqu'il a fait son malaise. La police n'a pas pu indiquer si la victime appartenait au mouvement des "indignés".
Par ailleurs, les "indignés" genevois quittent le parc des Bastions, un lieu qu'ils occupaient avec leurs tentes depuis le 15 octobre dernier. Ils ont communiqué lundi leur décision à la presse. Ils ont aussi promis que le mouvement continuerait sous une autre forme.
Des querelles
Le monde politique genevois s'est beaucoup querellé à propos du comportement à adopter face aux Indignés. Alors que la gauche s'est toujours montrée tolérante vis-à-vis des militants, leur demandant juste de ne pas salir le parc, la droite a constamment plaidé pour une attitude beaucoup plus ferme des autorités.
Les divisions se sont même fait ressentir jusqu'au sein de l'exécutif de la Ville de Genève. Le magistrat PLR Pierre Maudet, qui s'occupait des "indignés" au tout début, s'est rapidement dessaisi du dossier, estimant que ses quatre autres collègues de gauche se montraient trop laxistes vis-à-vis du mouvement.
Le dossier a finalement été repris par le conseiller administratif d'"Ensemble à gauche" Rémy Pagani. L'élu n'a jamais été trop à cheval sur les procédures. Il a permis aux Indignés de rester dans le parc des Bastions, sans exiger d'eux une demande d'autorisation en bonne et due forme.
ats/pima