"Le réacteur est dans un état sûr", a assuré l'exploitant FMB Energie SA. A aucun moment la population n'a été mise en danger, souligne-t-il dans un communiqué.
L'incident ne résulte pas d'une défectuosité de la centrale, a précisé à l'ats le porte-parole de FMB Energie Antonio Sommavilla. En fait, c'est un malentendu lors d'une mesure qui a entraîné cet arrêt.
Des collaborateurs ont procédé à un relevé du système d'eau d'alimentation à un autre endroit que prévu. C'est cette mesure effectuée dans le cadre d'un examen périodique qui a provoqué un arrêt du système d'alimentation en eau, ce qui a immédiatement provoqué l'arrêt automatique du réacteur. Le système de sécurité a fonctionné correctement.
Les appareils de mesure n'ont signalé aucune hausse de la radioactivité dans les environs de la centrale. L'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire a été informée.
La centrale a redémarré
En début de soirée, elle a donné son feu vert pour le redémarrage de la centrale. Décision prise car aucun dégât n'a été signalé aux installations et que les trois pompes assurant l'alimentation en eau étaient techniquement en ordre.
L'arrêt automatique d'un réacteur ne constitue pas une procédure exceptionnelle en Suisse. Depuis la mise en service des centrales nucléaire à la fin des années 60, les réacteurs de Mühleberg, de Gösgen, de Leibstadt et de Beznau n'auront connu que trois années (2006, 2010 et 2011) sans un arrêt automatique. Avant 2012, le dernier arrêt automatiquement de Mühleberg remontait à 2007.
ats/hof/pima