Après la santé et le social l'an dernier, le surveillant des prix se concentrera en 2012 sur le franc fort et ses répercussions sur les prix à l'importation. Stefan Meierhans ciblera en particulier les coûts pour les industries d'exportation et du tourisme.
Monsieur Prix s'était déjà penché sur la non-répercussion des avantages de change sur les marchandises importées en 2011, a rappelé l'intéressé vendredi à la presse. Il a ouvert plusieurs enquêtes et contacté les producteurs et importateurs de produits de marque ainsi que Coop et Migros. Un rapport sur le dossier devrait être présenté en milieu d'année.
Médicaments moins chers
Le surveillant des prix restera aussi vigilant dans le domaine de la santé et du social. D'importants problèmes demeurent dans la mise en oeuvre du financement des soins, les résidents en EMS ayant vu dans certains cantons leurs coûts augmenter au lieu de baisser.
Pour les médicaments, Stefan Meierhans estime que son action en faveur d'une comparaison systématique avec les tarifs étrangers et une adaptation au cours du change a permis de réduire la douloureuse pour le consommateur. Mais il s'inquiète car la branche a récemment remis cette adaptation en question, exigeant un système plus souple.
Le livre sous surveillance?
Côté transports publics, Monsieur Prix examine actuellement les hausses de prix annoncées pour fin 2012. Il a réussi à obtenir à l'amiable l'an dernier que certains clients soient épargnés et espère que ses compétences de surveillance ne seront pas restreintes. Le Parlement envisage de fixer aux compagnies des objectifs de bénéfice sur lesquels Stefan Meierhans n'aurait pas prise.
Le prix du livre pourrait constituer un nouveau dossier. Si le peuple dit oui le 11 mars à la loi sur le prix unique, le surveillant des prix devra suivre l'évolution de ce marché. Il pourra demander au Conseil fédéral de fixer par voie d'ordonnance les écarts maximaux autorisés par rapport à l'étranger, mais devrait d'abord chercher une solution consensuelle avec la branche.
ats/dk