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Christoph Blocher fait recours contre la perquisition de sa maison

Christoph Blocher a prévu de s'exprimer à nouveau lors d'une conférence de presse vendredi. [STEFFEN SCHMIDT]
Christoph Blocher n'a pas apprécié les perquisitions menées par le Ministère public zurichois. - [STEFFEN SCHMIDT]
Christoph Blocher estime qu'il bénéficie de l'immunité parlementaire dans l'affaire Hildebrand et recourt contre la perquisition effectuée la semaine dernière à son domicile et au siège d'une de ses entreprises.

Pour Christoph Blocher, ses agissements dans le cadre de l'affaire Hildebrand  sont protégés par son immunité parlementaire. En conséquence, le conseiller national UDC zurichois  fait recours contre la perquisition de son domicile à Herrliberg (ZH) et ses bureaux à Männedorf (ZH) il y a une semaine par le Ministère public zurichois.

Selon l'avocat du stratège de l'UDC, le procureur aurait dû avoir d'abord l'autorisation du président de l'Assemblée fédérale, comme l'exige la loi sur le Parlement. Par ailleurs, la mesure était disproportionnée, selon le juriste. Une perquisition n'est pas le bon moyen pour retrouver des propos tenus il y a plus de trois mois.

Enquête pénale

Le Ministère public zurichois a ouvert lundi dernier une enquête pénale contre Christoph Blocher pour violation du secret bancaire. Le vice-président de l'UDC est soupçonné d'avoir participé à la transmission de données bancaires volées ayant conduit à la démission du président de la Banque nationale suisse Philipp Hildebrand.

Le Ministère public a indiqué qu'il ferait une demande pour que la commission de l'immunité du Conseil national se prononce. La décision pourrait ne pas tomber avant plusieurs mois. En effet, la commission devra d'abord décider si l'invocation de l'immunité est légitime et dans un deuxième temps, si elle lève l'immunité.

ats/pym

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