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Le comité du non au "managed care" part en campagne

Les signatures du référendum ont été déposées le 19 janvier dernier à Berne. [Peter Schneider]
Les signatures du référendum ont été déposées le 19 janvier dernier à Berne. - [Peter Schneider]
Pour les opposants au projet de promotion des réseaux de soin, les patients ne doivent pas perdre le libre choix de leur médecin. Ils attaquent un objet de votation qu'ils jugent globalement mal ficelé.

Les patients ne doivent pas perdre le libre choix de leur médecin. Le comité contre le projet de promotion des réseaux de soins intégrés  - ou "managed care" - part en campagne avec ce slogan. Selon lui, l'objet est mal ficelé et risque de faire baisser la qualité des soins.

Le comité, composé notamment de médecins et de personnalités de gauche, est confiant sur l'issue de la votation du 17 juin, malgré les divisions chez les praticiens et au sein du camp rose-vert.

Large soutien

Le président de la FMH Jacques de Haller se félicite du soutien de l'organisation faîtière des hôpitaux au "non". Plusieurs UDC sont en outre contre cette révision de la loi sur l'assurance maladie, rappelle-t-il, annonçant dans la foulée la création prochaine d'un comité bourgeois contre le projet.

Les opposants soulignent qu'ils ne se focalisent  pas sur les réseaux de soins intégrés, où le patient est suivi du début à la fin du traitement. C'est le projet dont le Parlement a fini par accoucher qui est critiqué.

Qualité et libre choix remis en cause

La coresponsabilité budgétaire à laquelle seront soumis ces réseaux est dans le collimateur du comité.  Dans de nombreux pays anglo-saxons, la généralisation du "managed care" est un échec cuisant et un fiasco financier, selon lui. L'euphorie des baisses de coûts a un peu disparu, ironise le généraliste René Haldemann, notant que le Conseil fédéral évoque désormais une "maîtrise" des frais.

Pour Jacques de Haller, c'en sera fini du libre choix de son médecin mais aussi des autres soignants, de son hôpital et de son EMS. Ou alors il faudra mettre la main au porte-monnaie, puisque la participation aux coûts augmentera pour les assurés non affiliés à un réseau.

ats/pym

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