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Les patrons suisses attaquent la rigidité des syndicats

Pour Valentin Vogt, président de l'UPS, "la flexibilité -et l'ouverture du marché du travail suisse" ont permis de maintenir un taux de chômage à un bas niveau. [Peter Klaunzer]
Pour Valentin Vogt, président de l'UPS, "la flexibilité et l'ouverture du marché du travail suisse" ont permis de maintenir un taux de chômage à un bas niveau. - [Peter Klaunzer]
L'Union patronale suisse s'oppose fortement aux principes exigés par les syndicats, tels que les salaires minimums ou les mesures de protection pour les dénonciateurs.

Le patronat revendique un marché du travail flexible et libéral. Il rejette les normes rigides voulues par les syndicats comme des salaires minimums ou des mesures de protection pour les dénonciateurs (whistleblowers). Sur le 2e pilier, il réclame une adaptation du taux de conversion.

L'Union patronale suisse justifie cette attaque en règle contre les syndicats par une hausse de 0,6% de l'effectif des employés en 2011 et un chômage qui s'est maintenu à un bas niveau en comparaison internationale. Cette réussite a été obtenue grâce à "la flexibilité et l'ouverture du marché du travail suisse", a indiqué lundi Valentin Vogt, président de l'UPS.

Les patrons déplorent la stratégie des syndicats visant à inscrire dans la loi des normes contraignantes pour tous. "Ils tendent à dévitaliser les solutions négociées entre partenaires sociaux", selon l'UPS. Les derniers exemples en date sont l'initiative pour 6 semaines de vacances ou celle pour des salaires minimaux.

ats/hend

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