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La Suisse impliquée dans la résolution du conflit au Mali

Didier Burkhalter veut maintenant diminuer la facture annuelle globale de la santé. [Lukas Lehmann]
Le DFAE confirme l'implication suisse dans la résolution du conflit au Mali / Forum / 1 min. / le 6 avril 2012
Les rebelles maliens auraient demandé la médiation de la Suisse pour résoudre le conflit qui divise le pays. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a confirmé à RTSinfo qu'il y avait "des contacts".

Les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui ont annoncé ce vendredi l'indépendance du nord du Mali (lire: Les rebelles touareg proclament l'indépendance du nord du Mali), auraient demandé une médiation de la Suisse. Prudent, le DFAE se borne pour l'heure à confirmer diplomatiquement "des contacts".

"Travail de bons offices"

Les services du conseiller fédéral  Didier Burkhalter soulignent que la Suisse a répondu positivement aux demandes qui lui ont été adressées par les différentes parties au conflit depuis l'éclatement des violences dans cette région du Nord du Mali au mois de janvier 2012. Berne est appelé à se mettre au service d'un retour aussi rapide que possible à la paix et à la stabilité dans cette région.

Le DFAE parle de "travail de bons offices" qui a été salué par tous les acteurs pouvant contribuer à l'arrêt des violences. Il est précisé également que c'est bien le DFAE - et non le bureau de la coopération suisse à Bamako - qui est impliqué dans ces activités de bons offices.

Le département refuse de dire si le MLNA lui a adressé une demande ces tous derniers jours. Un diplomate a déclaré qu'il fallait être extrêmement prudent quand il s'agit de médiation, mais tout indique que la Suisse est bien mobilisée pour tenter de trouver une solution dans ce conflit.

Vincent Bourquin/oang

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La DDC à l'arrêt dans le nord

Ce jeudi 5 avril, la Direction du développement et de la coopération (DDC) a annoncé la suspension de ses activités dans le nord du Mali en raison de l'insécurité. Ses programmes sont actuellement poursuivis uniquement dans la région de Sikasso, au sud, la seule accessible. L'appui direct à l'Etat malien est aussi gelé depuis le putsch militaire.