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Les partisans des réseaux de soins présentent leurs arguments

Le comité, qui rassemble des politiciens de tous les partis, croit aux vertus des réseaux de soins intégrés, au sein desquels le patient est suivi du début à la fin du traitement. [Lukas Lehmann]
Le comité, qui rassemble des politiciens de tous les partis, croit aux vertus des réseaux de soins intégrés, au sein desquels le patient est suivi du début à la fin du traitement. - [Lukas Lehmann]
Le comité en faveur de la révision de la loi sur l'assurance maladie (LAMal) en votation le 17 juin a présenté vendredi ses arguments.

Le comité en faveur de la révision de la loi sur l'assurance maladie (LAMal) en votation le 17 juin a présenté vendredi ses arguments. Les partisans du projet de promotion des réseaux de soins assurent ratisser large en rassemblant notamment de médecins et de personnalités de gauche.

1,3 million d'assurés convaincus

Le comité, qui rassemble des politiciens de tous les partis, croit aux vertus des réseaux de soins intégrés, au sein desquels le patient est suivi du début à la fin du traitement. Il y voit la réponse optimale aux trois défis principaux qui attendent la Suisse: hausse du nombre de malades chroniques, amélioration de la sécurité des patients et maîtrise des coûts. Les assurés ne s'y sont d'ailleurs pas trompés puisqu'ils sont déjà 1,3 million à avoir rejoint de tels réseaux, de même que la moitié des médecins de famille et plus de 400 spécialistes.

Référendaires critiqués

Certains orateurs n'ont pas manqué d'égratigner au passage les milieux référendaires, PS et FMH en tête. En 2003, les partisans du "managed care" avec responsabilité budgétaire et d'une hausse de la quote-part de l'assuré de 10 à 20% se recrutaient surtout parmi les socialistes, a déclaré la conseillère nationale Ruth Humbel (PDC/AG). Son collègue Thomas Weibel (PVL/ZH) s'en est pris à l'organisation faîtière des médecins.

Il a accusé la FMH, qui plaidait jusqu'au dernier moment pour les réseaux de soins, de s'être fait dicter sa conduite par les médecins spécialistes. En cas de "non" le 17 juin, il faudra recoller les assiettes cassées, a-t-il prévenu. Et pas besoin d'être prophète pour imaginer les conséquences d'un rejet du projet. Chacun reviendra avec des nouvelles propositions, dont aucune ne passera la rampe, selon lui.

ats/olhor

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