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Oskar Freysinger et Claude-Alain Voiblet à la vice-présidence de l'UDC

Le Vaudois Claude-Alain Voiblet et le Valaisan Oskar Freysinger rejoignent la direction de l'UDC. [Laurent Gillieron]
Le Vaudois Claude-Alain Voiblet et le Valaisan Oskar Freysinger à la vice-présidence de l'UDC. - [Laurent Gillieron]
L'UDC a reconduit Toni Brunner à la présidence du parti, alors que Christoph Blocher reste vice-président avec six collègues dont les Romands Oskar Freysinger et Claude-Alain Voiblet. Martin Landolt a lui été comme prévu désigné président du PBD.

TONI BRUNNER RESTE PRÉSIDENT DE L'UDC

Les délégués de l'Union démocratique du centre se sont retrouvés samedi à Klingnau (AG) pour renouveler l'équipe dirigeante du parti. Incontesté, Toni Brunner a sans surprise été réélu à la présidence pour une durée de deux ans.

La réélection de Toni Brunner ne faisait quasiment aucun doute. [Steffen Schmidt]
La réélection de Toni Brunner ne faisait quasiment aucun doute. [Steffen Schmidt]

Les vice-présidences passent de 5 à 7 membres, avec notamment le tribun zurichois Christoph Blocher, ovationné pour l'occasion. Tous ont été élus en bloc par 414 voix contre 6. Côté romand, le conseiller national valaisan Oskar Freysinger et le Vaudois Claude-Alain Voiblet, coordinateur romand du parti, remplacent au sein de la direction le Neuchâtelois Yvan Perrin. Celui-ci s'est vu remettre une hallebarde en remerciement pour son engagement.

Les Femmes UDC ont maintenant leur représentante à la vice-présidence avec la Schwyztoise Judith Übersax. Le conseiller national argovien Luzi Stamm remplace en outre l'ancien chef du groupe parlementaire Caspar Baader (BL). Les sortants Walter Frey (ZH) et Nadja Pieren (BE) ont eux été réélus.

Dans une allocution devant les délégués, Toni Brunner s'en est pris au Conseil fédéral, l'accusant de négliger les intérêts de la Suisse et dénonçant les lenteurs dans l'application de l'initiative sur le renvoi des criminels étrangers. "La volonté des initiateurs et du peuple est foulée au pied sous le prétexte lancinant du respect du droit international.

Le Saint-Gallois a par ailleurs fustigé l'accord fiscal avec Berlin, qui "fait de la Suisse le percepteur de l'Allemagne. Le secret protégeant les clients des banques n'existera plus pour les Allemands".

MARTIN LANDOLT, NOUVEAU PRÉSIDENT DU PBD

Martin Landolt.
Martin Landolt.

Les délégués du parti bourgeois-démocratique (PBD), réunis eux à Glaris, ont sans surprise élu Martin Landolt président de la formation. Le Glaronais de 43 ans, qui était le seul candidat, succède au conseiller national bernois Hans Grunder.

Martin Landolt se donne comme défi d'imposer le parti pour assurer sa survie après 2015, lorsque la question de la succession d'Eveline Widmer-Schlumpf se posera. "Je dois préparer ce passage", confiait-il jeudi à la presse.

Dans son allocution devant quelque 200 délégués, Martin Landolt a promis que sous sa présidence aussi, le PBD allait contribuer avec pragmatisme à la recherche de solutions. "Nous n'allons pas nous demander quoi dire pour obtenir le maximum d'applaudissements et faire un show".

Le nouveau président a en outre souligné qu'il entendait rendre ses positions plus accessibles au public et faire croître le parti, surtout en Suisse romande. Martin Landolt a catégoriquement rejeté l'idée d'une fusion avec un autre parti: "En aucun cas, nous n'abandonnerons notre autonomie".

NOUVELLE SECTION À L'ESSAI CHEZ LES VERT'LIBERAUX

Les Vert'libéraux étaient eux réunis à Coire (GR). Ils ont décidé d'étudier un rapprochement avec la section schaffhousoise des Verts en lui accordant le statut d'observateur pour une année. D'ici là, les Schaffhousois resteront membres à part entière du parti écologiste suisse. Au terme de cette période, les deux parties devront décider d'une fusion ou non.

Le président Martin Baümle est aussi revenu sur l'initiative limitant les résidences secondaires, soulignant qu'il ne supportait pas le "lamento" de plusieurs autres partis après le résultat de la votation: ils doivent accepter la volonté populaire et chaque politicien à Berne doit avoir compris que les Suisses en ont assez du mitage du territoire.

Les délégués ont également voté un papier de position sur l'électromobilité. Ils estiment qu'il est temps de mettre en place une stratégie globale dans ce domaine dans un pays où les distances sont courtes. La place industrielle et scientifique pourrait prendre un rôle leader sur ce marché.

ats/boi/ptur

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Les mots d'ordre pour les votations du 17 juin

A l'UDC, "non" surprise au "managed care"

L'UDC rejette elle aussi le "managed care". Par 368 voix contre 52 et quelques abstentions, les délégués du parti ont suivi samedi la décision surprise du comité central, qui avait préconisé vendredi le rejet du texte.

A l'unanimité moins une abstention, les délégués ont en revanche appuyé l'initiative de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) "Accords internationaux: la parole au peuple!". Par 415 voix contre 15 et quelques abstentions, les délégués ont aussi dit "oui" à l'initiative "Accéder à la propriété grâce à l'épargne-logement".

Au PBD, deux "non" et une liberté de vote

Les délégués PBD ont décidé de recommander le "non" au "managed care", cette révision de la loi sur l'assurance maladie, bien que le nouveau vice-président Lorenz Hess ait plaidé pour le "oui". La décision a été prise par 100 voix contre 75 et 5 abstentions.

Les délégués ont également décidé à une très large majorité de recommander le non à l'initiative de l'ASIN "accords internationaux: la parole au peuple!", cette fois en accord avec la direction du parti. Quant à l'initiative "accéder à la propriété grâce à l'épargne-logement", le PBD donne la liberté de vote.

Deux "non" et un "oui" pour les Vert'libéraux

Les Verts libéraux recommandent de rejeter l'initiative de l'ASIN sur les traités internationaux, par 98 voix contre deux, et l'initiative sur l'épargne-logement, par 88 contre 11. En revanche, ils approuvent l'objet sur les réseaux de soins par 59 voix contre 35 et 11 abstentions.

Le Parti Pirate en Valais

Le Parti Pirate a fondé samedi à Sion une section valaisanne, englobant tout le canton, sans faire la traditionnelle séparation entre Haut et
Bas-Valais comme les autres partis. Christian Schnidrig, 30 ans, a été élu président.

Le Parti Pirate valaisan revendique 60 membres. Il note qu'en Valais, l'Etat manque de transparence et n'est pas totalement séparé de l'Eglise. Il va donc s'engager "pour un Valais laïc".

Fondé en 2009, le Parti Pirate suisse compte à ce jour plus de 1800 membres. Il est déjà présent en Suisse romande dans les cantons de Fribourg, Vaud, Genève et Neuchâtel. En Suisse alémanique, il est déjà bien implanté avec 11 sections.