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La famille de la victime fait appel du jugement dans le procès Ségalat

Jacques Barillon, avocat de la famille de la victime avec la soeur et la belle soeur de la victime. [Laurent Gillieron]
Me Jacques Barillon, avocat de la famille de la victime (ici avec la soeur et la belle soeur de la victime) a fait appel. - [Laurent Gillieron]
Me Jacques Barillon, l'avocat de la famille de Catherine Ségalat, a fait appel de l'acquittement de L.S décidé vendredi par le Tribunal criminel de la Côte à Renens (VD). Une procédure qui ne signifie pas obligatoirement qu'il y aura un nouveau procès.

L'avocat de la famille de la victime a fait appel mardi du jugement d'acquittement de L.S., poursuivi pour la mort de sa belle mère. Dans un communiqué, Me Jacques Barillon déclare qu'il fait appel de ce jugement pris vendredi par le tribunal criminel de Renens, près de Lausanne, comme la loi le lui autorise.

Jacques Barillon a pris cette décision dans l'attente des considérants du procès et il devra le confirmer quand il en aura pris connaissance. Cet appel ne signifie donc pas obligatoirement qu'il y aura un nouveau procès.

Les juges avaient acquitté le généticien français au "bénéfice du doute". Il était poursuivi après la mort de sa belle-mère Catherine Ségalat, 67 ans, le 9 janvier 2010  dans sa maison de Vaux-sur-Morges (VD). L.S. avait été arrêté au lendemain du drame et maintenu en détention provisoire jusqu'à sa libération vendredi dernier. Il encourait jusqu'à 16 ans de prison.

Deux ans et demi en préventive

Arrêté le soir même du drame, L.S. a ainsi passé près de deux ans et demi en prison préventive pendant lesquels il a toujours clamé son innocence. Vendredi matin, à l'issue des plaidoiries de ses défenseurs, il avait demandé à la cour de le sortir lui et sa famille de ce "cauchemar". Il a été libéré vendredi soir.

Les arguments de la défense ont fini par faire mouche au dernier jour du procès: selon elle, le doute devait profiter à l'accusé. "Le doute c'est pas fait pour les chiens". "Pas de mobile, pas de geste fou, pas d'arme du crime, pas d'aveux, pas de témoins directs", avait-il relevé.

afp/olhor/boi

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