Plus de 100 représentants des cantons, des partis politiques et des associations et organisations se sont rendus lundi à l'audition-conférence visant à clarifier les questions les plus pressantes sur le projet d'ordonnance sur les résidences secondaires. Plusieurs participants ont voulu que l'entrée en vigueur ne soit fixée qu'au 1er janvier 2013.
Organisée par l'Office fédéral du développement territorial (ARE), la conférence a duré trois heures, a indiqué celui-ci.Les suggestions vont être analysées et appréciées.
Des réserves
Plusieurs réserves ont été émises. A commencer par les changements d'affectation (convertir une résidence principale existante en résidence secondaire), dont l'autorisation ne sera octroyée que dans des cas définis, un héritage par exemple.
Le canton du Valais souhaite aussi que la construction de logements occupés par des personnes en séjour dans le cadre d'une activité professionnelle ou de formation soit possible.
La Fondation Franz Weber et Helvetia Nostra déplorent elle que la notion de résidence secondaire affectée à l'hébergement touristique commercial (lits chauds) soit "trop vague" et invite clairement à contourner le but visé par l'initiative.
Septembre ou 2013
Deux variantes sur la date d'entrée en vigueur de la future ordonnance ont été débattues lundi: le 1er septembre 2012 ou le 1er janvier 2013. L'ordonnance resterait en vigueur jusqu'à ce que soit prête la législation que le Parlement doit définir.
Les invités à cette manifestation ont encore la possibilité de s'exprimer par écrit jusqu'à vendredi. Le groupe de travail se réunira début juillet pour une dernière séance.
ats/bri
Le projet
Le projet d'ordonnance porte essentiellement sur le traitement à appliquer aux nouvelles résidences secondaires dans les communes ayant déjà dépassé le seuil des 20%.
Ces communes ne pourront à l'avenir autoriser de nouvelles résidences que s'il s'agit de "lits chauds".
Seraient alors considérées comme résidences secondaires tous les logements qui ne sont pas le domicile de leurs usagers