Au-delà des discours de bonnes intentions, la conseillère fédérale a estimé au 19:30 de la RTS qu’il fallait maintenant "travailler sur le terrain avec des projets concrets". Elle a mis en avant l’"influence" de la Suisse en matière environnementale et sa "crédibilité", de même que la longue expérience du pays dans ce domaine.
Appel aux puissances
Jeudi, Doris Leuthard avait lancé un appel aux grandes puissances à s’engager pour façonner l’avenir. Devant l’assemblée plénière de la conférence de Rio, elle avait souligné les progrès accomplis jusqu’ici en direction d’une société visant au développement durable. Mais le chemin est encore long, avait-elle ajouté.
bkel
Le DETEC veut faire progresser l'économie verte en Suisse
Forte du document final adopté à Rio+20, Doris Leuthard, cheffe du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) entend "exploiter les retombées du signal politique" adressé au sommet pour donner une impulsion en Suisse.
En 2010 déjà, le Conseil fédéral avait identifié six champs d'action pour une économie verte, notamment rendre le système fiscal plus écologique et promouvoir des technologies propres (Cleantech).
Après Rio+20, la conseillère fédérale "veut définir d'autres champs d'action dans un rapport qu'elle soumettra au Conseil fédéral d'ici la fin de l'année. Son objectif est de réduire à un niveau supportable l'empreinte écologique d'ici le milieu du siècle", précise-t-elle.
Le DETEC se félicite également que la Suisse ait réussi (au sommet de Rio) "à faire mettre à l'agenda international le thème de la prévention des catastrophes" et à avoir mis en avant "l'importance des montagnes". Berne déplore cependant que la "protection des océans reste insuffisante" et que "la formulation du droit universel à l'eau ait été affaiblie dans le document final".