Le membre UDC de la ville de Zurich, Alexander Müller, qui avait tweeté le week-end dernier un message à caractère nazi et islamophobe, s'est excusé mercredi après s'être retiré, mardi soir, de son parti. En outre, l'institut financier connu qui employait Alexander Müller l'a licencié, selon la Neue Zurcher Zeitung. Il a de plus annoncé son retrait de la commission scolaire dont il était membre.
Excuses publiques
Face aux médias, Alexander Müller a admis s'être fait l'auteur de plusieurs commentaires douteux sur la plateforme Twitter. "Je le regrette beaucoup et en tire les conséquences en me retirant du parti et de tous mes mandats."
L'homme s'est dit "surpris" de la tempête qui s'est abattue sur lui suite à son "tweet"."Peut-être avons-nous à nouveau besoin d'une Nuit de Cristal... cette fois-ci contre les mosquées", pouvait-on lire le week-end dernier sur le compte Twitter du politicien. Le Ministère public zurichois a ouvert mardi une enquête pénale contre le "twitteur" pour infraction contre la norme pénale antiraciste.
Affaire réglée pour l'UDC
Pour l'UDC de la ville de Zurich, l'affaire est désormais "réglée" au niveau politique, a déclaré à son tour le président de la section des 7e et 8e arrondissements Urs Fehr."Il faudra sans doute à l'avenir garder un oeil sur les activités des membres du parti sur Twitter", a-t-il souligné.
"Au niveau humain, cet homme me fait de la peine", a-t-il ajouté. "Il a perdu ses fonctions politiques et son emploi. Le monde s'est effondré autour de lui." Quant au principal intéressé, il a déclaré qu'il allait "voir comment il pourra se sortir de cette situation".
ats/amah