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Référendum des Jeunes UDC contre les accords fiscaux

Selon Erich Hess, président des Jeunes UDC, la Suisse ne doit pas laisser d'autres pays prélever des impôts sur le territoire helvétique. [Alessandro della Valle]
Selon Erich Hess, président des Jeunes UDC, la Suisse ne doit pas laisser d'autres pays prélever des impôts sur le territoire helvétique. - [Alessandro della Valle]
Réunis samedi, les Jeunes UDC ont décidé de lancer un référendum contre les accords fiscaux conclus avec Berlin, Londres et Vienne. Les Jeunes socialistes et l'ASIN récoltent aussi des signatures.

Comme la jeunesse socialiste et l'Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN), les Jeunes UDC s'attaquent aux accords fiscaux avec l'Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Autriche. Réunis samedi en assemblée générale extraordinaire à Berne, ils ont décidé de lancer un référendum.

La décision a été prise à l'unanimité, a indiqué le vice-président des Jeunes UDC, le Genevois Xavier Schwitzguébel. Une quarantaine de personnes étaient présentes.

"La Suisse ne peut pas abandonner sa souveraineté fiscale et les autres pays ne doivent pas pouvoir prélever des impôts sur notre territoire", a argumenté le président des Jeunes UDC Erich Hess. Il faut empêcher les traités mal négociés, a-t-il ajouté.

Vision différente de la gauche

La gauche comme la droite récoltent donc des signatures contre ces trois accords mis sous toit par les Chambres fédérales le 15 juin. A droite, il s'agit de l'ASIN et de la ligue des contribuables, proche de l'UDC. A gauche, les arguments sont différents: la jeunesse socialiste estime que ces accords affaiblissent la lutte contre l'évasion fiscale en Suisse.

L'UDC par contre renonce à lancer un référendum. Elle justifie cette décision par le fait que la place financière semble être prête à accepter les graves désavantages des accords.

ats/vtom

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