Deux familles qui demandaient des dispenses de cours d'éducation sexuelle pour l'école enfantine et l'école primaire à Bâle-Ville ont été déboutées. Le gouvernement a finalement donné raison aux autorités scolaires qui ont refusé une dispense générale.
Pour le gouvernement, les cours d'éducation sexuelle disposent d'une base légale suffisante. Il y a un intérêt public à ces cours, notamment de protéger les enfants contre les agressions sexuelles et de les sensibiliser aux aspects de la sexualité liés à la santé.
Initiative populaire fédérale
Les parents peuvent faire recours contre la décision du gouvernement auprès du tribunal administratif de Bâle-Ville. Une dispense pendant la procédure a déjà toutefois été refusée par le Tribunal fédéral.
L'éducation sexuelle à l'école a provoqué des remous à Bâle-Ville. Un comité de parents s'est constitué pour lancer une initiative populaire fédérale visant à interdire "la sexualisation à l'école". La récolte de signatures a toutefois dû être interrompue.
Le comité a en effet découvert trois jours après le lancement de l'initiative qu'un des principaux initiants avait été condamné pour actes sexuels sur mineure dans les années 1990. Le comité a donc lancé une nouvelle initiative dont le texte est identique à l'ancien. Il veut interdire toute éducation sexuelle à l'école avant que les enfants aient atteint l'âge de 9 ans.
ats/pym