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Le nombre de demandes d'asile en Suisse toujours à un haut niveau

La décision d'intervenir dans le centre a été prise en accord avec le Ministère public. [LAURENT GILLIERON]
Le nombre de demandes d'asile en Suisse est resté à un niveau élevé au 2e trimestre 2012. - [LAURENT GILLIERON]
Avec 7250 nouvelles demandes d'asile et 3289 départs sous surveillance, la migration suisse affiche des résultats au deuxième trimestre en nette hausse par rapport à l'année précédente.

Le nombre de demandes d'asile en Suisse est resté à un niveau élevé au 2e trimestre 2012. Avec 7250 cas, il n'est certes supérieur que de 1,8% à celui de 1er trimestre, mais dépasse de 34,2% le nombre de demandes déposées au 2e trimestre 2011, a indiqué mercredi l'ODM.

Le principal pays de provenance pour le trimestre sous revue a une nouvelle fois été l'Erythrée avec 1275 demandes (+124 demandes/+ 10,8%). Arrivent ensuite le Nigéria avec 674 demandes (-3/-0,4%) et la Tunisie avec 611 demandes (-53/-8,0%), précise l'Office fédéral des migrations (ODM) dans un communiqué.

Sur le total, 6099 demandes d'asile ont été réglées en première instance, soit 11,3 % de moins qu'au trimestre précédent. Le nombre de demandes en suspens a progressé de 11,4 % par rapport au trimestre précédent et s'élève désormais à 15'927.

Départ en hausse

Durant le 2e trimestre, 3289 personnes ont par ailleurs quitté la Suisse par voie aérienne sous la surveillance des autorités, soit une augmentation de 43% par rapport à la même période de 2011, dont 1178 transférées dans un autre Etat Dublin, soit 33,1% de plus qu'au deuxième trimestre de l'année 2011. La majorité, soit 757 personnes, ont été transférées vers l'Italie (-8,7%).

ats/vkiss

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Des requérants dans des infrastructures de l'armée

Le Département fédéral de la défense (DDPS) et le Département de justice et police (DFJP) ont annoncé mercredi la conclusion d'une convention administrative sur l'hébergement de requérants dans des infrastructures militaires, comme le leur avait demandé le Conseil fédéral.

La Confédération a besoin de ces places d'accueil supplémentaires pour éviter de devoir attribuer les requérants d'asile aux cantons dès les premières phases de la procédure.

Elle en espère des délais de traitement plus courts et une réduction des coûts.