Christian Varone: "Je ne savais pas que je commettais une erreur"

Le commandant de la police cantonale valaisanne Christian Varone a tenu vendredi matin une conférence de presse à la Maison communale de Savièse (VS) pour s’expliquer sur les circonstances de son arrestation vendredi dernier en Turquie, après qu'il a ramassé une pierre en bordure d'un site archéologique (lire ci-dessous).

Pierre sale et sans inscription

Le chef de la police valaisanne a dit avoir trouvé le caillou d’une vingtaine de centimètres à plus de 600 mètres d’un site archéologique et l’avoir pris car il le trouvait "joli", avant de le mettre dans sa valise. Il a écarté toute implication de sa famille dans ce geste.

La pierre était sale et sans inscription, a-t-il précisé. Il a aussi dit ne pas avoir eu connaissance des détails de la loi turque sur la protection des vestiges historiques. Et sur le site archéologique même, aucun panneau ne rendait les visiteurs attentifs à cette règle.

"Je ne savais sincèrement pas que je commettais une erreur", s'est désolé Christian Varone, qui s'est excusé et s'est montré reconnaissant pour le soutien qui lui a été apporté. Il a proposé d’exécuter une action de rachat en faveur de la Turquie.

Libération sans conditions

La libération du Valaisan a été obtenue sans conditions et les autorités helvétiques sont simplement intervenues pour assurer la Turquie de son honnêteté, a-t-il affirmé. Il a ajouté n’avoir payé aucune caution.

Interrogé sur sa détention, qui a duré cinq jours, Christian Varone a mentionné des "conditions difficiles", sans vouloir s’étendre davantage. Il n’a reçu aucun d’acte d’inculpation pour le moment.

Enfin, le chef de la police valaisanne a confirmé qu'il restait prétendant à la candidature du PLR pour le Conseil d’Etat valaisan.

bkel avec l'ats