La présidente de la Confédération Eveline Widmer-Schlumpf a rassuré vendredi à Berne les représentants des employés de banque inquiets des conséquences de la livraison de noms aux Etats-Unis. Elle soutient une solution globale entre les partenaires sociaux.
L'Association suisse des employés de banque (ASEB) lui a demandé de s'impliquer dans des négociations avec les banques pour trouver une solution globale aux problèmes, a expliqué aux médias son président romand Jean-Christophe Schwab. L'ASEB préfère cette démarche à des actions judiciaires individuelles dans lesquelles elles a relativement peu confiance, a-t-il ajouté.
Travail de transparence
Un premier contact avec l'Association suisse des banquiers a eu lieu et des discussions entre partenaires s'annoncent. Les employeurs ont fait des erreurs, il est normal qu'ils soutiennent les employés qui ont à en souffrir les conséquences, selon l'ASEB. Un gros travail de transparence pour l'information du personnel concerné reste à faire.
L'autre revendication des employés est que l'accord pour mettre fin au conflit fiscal avec Washington prévoie une clause garantissant la non-punissabilité aux Etats-Unis des employés dont le nom a été livré. Les informations les concernant devraient uniquement être utilisées pour incriminer leurs employeurs.
C'est un point central des négociations, a assuré la ministre des finances. Mais Eveline Widmer-Schlumpf ne parle qu'en son nom. La prochaine étape sera qu'elle obtienne l'aval du Conseil fédéral. "Nous sommes optimistes", a indiqué Jean-Christophe Schwab.
ats/olhor