En 2010, 62’649 décès ont été enregistrés parmi la population résidante en Suisse, dont 32’366 femmes, selon les chiffres publiés lundi par l’OFS. Depuis de nombreuses années, le nombre de décès annuels se situe autour de 60’000.
Cancers des poumons meurtriers
Alors que le nombre de décès de personnes âgées de moins de 80 ans diminue, l'évolution est inverse pour les personnes âgées de plus de 80 ans. Cela s'explique par le changement de la structure démographique de la population.
La majorité des décès se répartissent entre un nombre restreint de causes: maladies cardiovasculaires, cancers, maladies de l'appareil respiratoire, accidents et traumatismes ainsi que démence.
L'appareil circulatoire a été la cause du décès dans quelque 22’000 cas. Les tumeurs malignes ont fait 16'200 morts. Le cancer des poumons a tué plus de 3100 personnes et celui du sein près de 1400 femmes, celui de la prostate autant d'hommes et celui du gros intestin un peu moins de 1200 personnes.
Armes à feu retournées contre leurs propriétaires
La démence a causé près de 5200 décès, le diabète sucré 1250 et la cirrhose du foie près de 500. On peut encore relever que le nombre de décès dus aux armes à feu était de 241, dont 225 hommes, en 2010. Il s'agissait essentiellement, dans 222 cas, dont 213 hommes, de suicides.
Concernant les suicides, qui ont fait au total un millier de victimes, la méthode privilégiée, dans 283 cas, dont 221 hommes, était la pendaison. L'empoisonnement a été choisi par 164 personnes, à parts égales entre hommes et femmes. Près de deux tiers des personnes qui ont mis fin à leurs jours étaient âgées de 30 à 69 ans.
ap/bkel