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Berne et Athènes seraient sur le point de signer un accord fiscal

Le mythique secret bancaire illustré par l'une des salles des coffres de la Banque cantonale zurichoise.
Les Grecs auraient dissimulé entre 2 milliards et 200 milliards d'euros en Suisse.
Un accord fiscal entre la Suisse et la Grèce devrait être signé d'ici la fin septembre. Dimanche, un ministre grec se trouvait à Berne pour boucler les négociations.

La Grèce et la Suisse mènent à nouveau des discussions sur un éventuel accord fiscal. L'agence allemande DPA affirme ainsi que le ministre grec des Finances adjoint Giorgos Mavraganis se trouve dimanche à Berne négocier les derniers détails en suspens.

Les discussions entre la Suisse et la Grèce sur un accord fiscal sont en voie d'achèvement, selon une source du ministère grec des Finances. Un accord devrait être signé d'ici la fin du mois de septembre. Le Département fédéral des finances (DFF) n'a pas souhaité s'exprimer.

Première tentative l'an dernier

L'accord fiscal devrait permettre d'imposer les comptes grecs en Suisse. Suivant le modèle établi avec d'autres pays, les détenteurs de comptes non déclarés disposent de deux possibilités. Ils peuvent conserver leur anonymat mais accepter d'être imposé jusqu'à 30% ou alors s'annoncer directement aux autorités fiscales de leur pays.

La Suisse et la Grèce ont déjà mené des discussions l'an dernier pour un impôt libératoire. Elles n'ont cependant abouti à aucun résultat concret. Les pourparlers ont connu un temps d'arrêt durant la délicate phase de la formation du gouvernement grec.

ats/dk

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Des milliards grecs dans les banques suisses

Le mystère demeure sur le montant des fonds grecs dissimulés en Suisse. Dans la presse grecque, les estimations vont de 2 milliards à 200 milliards d'euros (de 2,4 milliards à 240 milliards de francs).

La Grèce, menacée par une faillite depuis 2010, tente de limiter une évasion fiscale endémique dans le pays, mais avec un succès limité.

L'ancien Premier ministre grec Georges Papandreou a estimé jeudi que son pays aurait pu éviter le plan de sauvetage sans l'importante fuite des capitaux vers les paradis fiscaux, qu'il a qualifiée de "vol véritable".