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Le Conseil des Etats veut une vignette autoroutière à 100 francs

100 francs le sésame pour les autoroutes? [Céleste Clochard]
Faudra-t-il débourser 100 francs pour utiliser le réseau autoroutier? - [Céleste Clochard]
Alors que le National avait proposé une hausse de la vignette autoroutière de 40 à 70 francs, le Conseil des Etats ont soutenu mercredi les 100 francs proposés par le Conseil fédéral afin de financer l'aménagement des routes.

A la suite du Conseil national, le Conseil des Etats a approuvé jeudi une reprise par la Confédération du contournement autoroutier de Morges, du Locle et de La Chaux-de-Fonds (lire encadré). Parmi d'autres, ces projets doivent être financés par une hausse du prix de la vignette autoroutière, qui coûte actuellement 40 francs par an. Les deux Chambres ne sont pas d'accord sur le montant.

La Chambre des cantons s'est prononcée jeudi sans opposition pour une vignette à 100 francs; la Chambre du peuple l'a fixée à 70 francs lors de la précédente session, dans l'idée de supprimer des projets ou pour favoriser la route.

L'entretien et l'aménagement des routes reprises aux cantons coûtera 305 millions de francs par an à la Confédération.

70 francs ne suffiront pas, selon Doris Leuthard

L'actuelle vignette est bon marché en comparaison internationale. S'en tenir à 70 francs rapportera quelque 150 millions au lieu de 275 millions, a relevé la ministre des transports Doris Leuthard. L'aménagement et l'entretien des routes pourra être assuré, mais pas l'extension du réseau.

Claude Hêche (PS/JU) a relevé que la vignette n'a augmenté que de manière marginale depuis son introduction en 1985. Elle était passée de 30 à 40 francs en 1995. A côté de la hausse prévue pour 2015, une vignette à 40 francs valable deux mois doit être introduite.

agences/vtom

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Projets dans les montagnes neuchâteloises

A l'instar de la Chambre du peuple, la Chambre des cantons a accepté d'intégrer deux projets cantonaux, le contournement du Locle et celui de La Chaux-de-Fonds.

Il s'agit de mettre à jour le réseau des liaisons d'importance nationale élaboré en 1960, a précisé au nom de la Commission des transports Claude Hêche (PS/JU).

Depuis un demi-siècle, la population a augmenté de 2,5 millions d'habitants et le trafic motorisé individuel a quintuplé.

Pas relié au réseau de routes nationales, le réseau actuel ne répond pas aux besoins des agglomérations moyennes et des régions périphériques. Il doit être accru de 376 kilomètres d'ici 2014.