La Poste suisse rejette toute faute commise en lien avec l'échec des référendums contre les accords fiscaux. La Chancellerie de Genève a envoyé le paquet en "économique" un jour avant l'expiration du délai des référendums, indique La Poste vendredi suite à une enquête interne.
Selon cette enquête, le paquet a été affranchi par la Chancellerie genevoise et amené mercredi après-midi à un guichet de poste pour clients commerciaux, a précisé le géant jaune. La Chancellerie genevoise, qui avait déclaré avoir envoyé les signatures des référendums par "envoi prioritaire", a admis son erreur. (voir ci-dessous)
Le délai du référendum contre les accords fiscaux avec l'Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Autriche a échu jeudi passé. De nombreux envois contenant des signatures validées sont parvenus un jour trop tard au comité référendaire et n'ont ainsi pas pu être déposés à la Chancellerie fédérale.
L'ASIN accuse les communes
Parmi eux figure le paquet envoyé par la Chancellerie genevoise, qui contenait 1500 signatures contre l'accord fiscal avec l'Allemagne. Et c'est à peu près ce nombre de signatures qu'il manquait pour atteindre les 50'000 nécessaires à la validité du référendum.
L'Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) estime donc que les communes fautives sont également responsables de l'échec des référendums. Elle réfléchit en ce moment comment elle pourrait demander des comptes aux communes (lire aussi: L'ASIN prépare son recours après l'échec du référendum contre Rubik).
ats/vtom
L'étiquette "Postpack Priority" pas collée
La Chancellerie d'Etat du canton de Genève a admis vendredi avoir commis une erreur lors de l'envoi de signatures en faveur des référendums contre les accords fiscaux.
La Poste a remis vendredi à la Chancellerie genevoise un document reproduisant un scan du colis expédié où il apparaît que seule l'étiquette "recommandé" figurait sur le paquet.
En revanche, il n'y avait pas trace de l'étiquette "Postpack Priority" qui aurait dû être collée sur le colis par les services de l'Etat de Genève.
Dans un communiqué diffusé vendredi, la chancellerie d'Etat du canton de Genève a dit regretter "cette omission".