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L'ATE monte au front pour défendre les lignes ferroviaires régionales

Un train du trafic régional zurichois S-Bahn. [Gaetan Bally]
Plus de 157 lignes régionales sur 300 pourraient être remplacées par des bus. - [Gaetan Bally]
L'Association Transports et Environnement (ATE) a commencé à lutter jeudi contre la proposition du Conseil fédéral de remplacer par des lignes d'autobus les tronçons ferroviaires les moins rentables. Une pétition est lancée.

L'Association Transports et Environnement (ATE) a lancé jeudi une pétition pour défendre les lignes de train régionales. Elle entend ainsi combattre la proposition du Conseil fédéral de remplacer par des lignes d'autobus les tronçons ferroviaires les moins rentables.

Pas moins de 157 lignes régionales, sur un total de 300, pourraient être touchées par ces mesures, même des lignes dont les capacités sont largement utilisées, dénonce l'association dans un communiqué. Lire aussi: Quelque 60 lignes ferroviaires en danger en Suisse romande

Incitation à prendre la voiture

Les "modestes économies escomptées se traduiraient par des conséquences dramatiques sur la qualité des transports publics", argumente l'ATE, pour qui cette qualité dépend précisément de la multiplicité des liaisons secondaires.

Une telle démarche aurait pour conséquence d'inciter les gens à privilégier la voiture. Or, "en ces temps de réchauffement climatique, il est impératif de promouvoir résolument le rail, le moyen de transport le plus écologique sur les longues distances", insiste Roger Nordmann, vice-président de l'ATE et conseiller national (PS/VD), cité dans le communiqué.

ats/jgal

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Cartourisme Suisse prône le recours au bus

De son côté, Cartourisme Suisse, le groupe professionnel Car de l'Association suisse des transports routiers (ASTAG), a salué jeudi dans un communiqué l'initiative du Conseil fédéral.

Il relève les coûts d'exploitation moins élevés ainsi que la plus grande flexibilité des bus par rapport au train.

"Une liaison par autobus ou par autocar vous conduit pratiquement jusque devant votre porte", souligne Christophe Darbellay, président de Cartourisme Suisse et conseiller national (PDC/VS), cité dans le texte.

La consommation de carburant et les émissions polluantes de ces véhicules ont constamment diminué au cours des dernières années grâce aux progrès techniques, relève aussi le communiqué.